Fondements stratégiques


HISTORIQUE ET CRÉATION DE L’URCB/SD

Union des Religieux et Coutumiers du Burkina pour la promotion de la Santé et le Développement (URCB/SD) est née le 21 juillet 2007 à l’issue d’un processus de dialogue interreligieux. Ce sont ces organisations religieuses et coutumières qui ont décidé de dépasser les barrières et différences religieuses et d’unir leur force autour d’une action commune. C’est ce qui a conduit à la création de l’URCB/SIDA en 2007 puis de l’URCB/SD en 2011. Elle a été reconnue par le Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation (MATD) le 18 février 2008 et enregistré au terme de la loi 064-2015 sous le N° 000872. Elle est membre du SPONG. L’URCB/SD compte quatre (04) communautés religieuses et coutumières que sont :

la Coordination islamique des actions en Santé et Développement (CIALIS) ou communauté islamique ;

le Comité national évangélique pour lutter contre le sida (CNELS) ou communauté évangélique ;

le Comité national des chefs coutumiers et traditionnels de lutte contre le sida (CNCCTLS) ou communauté coutumière ;

Et le Comité national catholique de lutte contre le sida (CNCLS) ou communauté catholique.

Le siège social de l’URCB/SD se trouve à Ouagadougou dans le quartier Zone 1, secteur 28 de l’arrondissement n°5. L’URCB/SD intervient dans les treize régions à travers ses structures déconcentrées telles que les bureaux de coordination régionale (BCR) dans les quarante-cinq (45) provinces et dans toutes les communes du pays à travers des points focaux. Elle travaille avec les leaders communautaires dans tous les villages du pays.


BUT ET OBJECTIFS DE L’URCB/SD

L’URCB/SD œuvre à l’instauration d’une synergie d’actions entre les communautés religieuses et coutumières afin de garantir une plus grande efficacité dans les interventions en matière de santé et de développement et ainsi promouvoir le bien-être des populations de façon durable et globale. Elle poursuit les objectifs suivants :

assurer l’orientation, le plaidoyer et l’assurance-qualité des interventions des réseaux membres ;

coordonner le plaidoyer, la mobilisation des ressources et l’appui technique pour la mise en œuvre des programmes par les différents réseaux communautaires ;

être une interface entre les communautés religieuses et coutumières et l’Etat pour tout ce qui concerne les aspects de santé et de développement ;

être un cadre de partage d’expériences entre les organisations membres d’une part, et entre l’URCB/SD et les autres organisations.