Projets actifs
Présentation succincte de nos projets en cours
1- Projet de renforcement de la résilience des communautés touchées par les conflits et le changement climatique : SINI-GNESIGUI
Le projet SINI-GNESIGUI, soutenu par Save the Children International (SCI) en tant que partenaire technique et financier, a apporté des réponses concrètes aux nombreux défis sociaux et humanitaires dans les localités de Nouna et Tougan, dans la région de la Boucle du Mouhoun. Ce projet s’est appuyé sur les efforts conjoints de URCB/SD et de ses partenaires locaux pour atteindre ses principaux objectifs, notamment le renforcement de la résilience des communautés touchées par les conflits et le changement climatique, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et le mariage des enfants, ainsi que l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité. Parmi les activités menées, le projet a également mis l’accent sur l’autonomisation des jeunes à travers des activités génératrices de revenus (AGR) et le renforcement des capacités des structures locales. Cette approche intégrée a permis de couvrir efficacement les besoins prioritaires des communautés locales tout en établissant des bases solides pour un développement durable.
2- Projet de renforcement de la résilience des populations à travers la promotion des valeurs de paix, de cohésion sociale et les droits humains « DJAMA BEOG-NERE »
Le projet Djama Béog Néré a été élaboré pour répondre à la crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso, en mettant l’accent sur la promotion de la paix, de la cohésion sociale et des droits humains. Ce projet, soutenu par l’Ambassade des Pays-Bas, est mis en œuvre par l’Union des Religieux et Coutumiers du Burkina pour la Promotion de la Santé et du Développement (URCB/SD) en collaboration avec quatre partenaires : CERFI, CCIB, IQRA et Ittihad Islamia.. Le projet, planifié sur trois ans, vise à autonomiser les femmes, améliorer la qualité de l’éducation dans les écoles coraniques, renforcer les capacités des leaders religieux et communautaires et promouvoir des discours de paix.
3- Projet de renforcer la résilience et la Cohésion Sociale dans la région des Cascades : Le Projet Ben Kadi
Le projet Ben Kadi, lancé en mars 2024 dans la région des Cascades au Burkina Faso, a pour objectif de renforcer la cohésion sociale, prévenir les conflits et promouvoir un développement durable des communautés. Financé par la Facilité Sahel à hauteur de 6 millions d’euros sur une durée de cinq ans, il est mis en œuvre par un consortium composé de Save the Children International (chef de file), l’AEN, l’ICPC et l’URCB/SD. Les interventions du projet couvrent cinq communes : Sidéradougou, Banfora, Niangoloko, Soubakaniédougou et Tiéfora. Le projet repose sur trois objectifs spécifiques majeurs. Tout d’abord, il vise à mettre en place des mécanismes de dialogue inclusifs et des systèmes de planification participative pour une meilleure implication des communautés locales. Ensuite, il s’engage à renforcer les opportunités économiques, en mettant particulièrement l’accent sur l’employabilité des femmes et des jeunes. Enfin, il prévoit d’améliorer les infrastructures et les services de base essentiels, notamment dans les domaines de la santé, de la protection sociale et de l’éducation. La mise en œuvre du projet Ben Kadi est structurée en deux grandes phases.
Le Bloc 1, couvrant les 14 premiers mois (mars 2024 à avril 2025), est axé sur des activités de consolidation de la paix et de renforcement de la cohésion sociale.
Le Bloc 2, qui s’étend sur 46 mois (mai 2025 à février 2029), se concentre sur des investissements communautaires issus des plans d’action élaborés à travers les processus participatifs. Cette structuration garantit une approche progressive et durable pour atteindre les objectifs fixés.
4- Projet d’engagement communautaire en faveur de la SRMNIA/PF
Le projet, financé par USAID à travers PROPEL HEATH, visait principalement à renforcer l’engagement communautaire pour promouvoir un changement social et comportemental en faveur de la Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et de l’Adolescent en faveur de la Planification Familiale (SRMNIA/PF). Il ciblait les régions du Sud-Ouest du Burkina Faso, confrontées à des défis majeurs. Parmi ceux-ci figuraient la faible prévalence contraceptive, les grossesses précoces et les barrières socioculturelles qui limitaient l’accès aux services de santé essentiels. Ces enjeux soulignaient l’urgence d’actions concertées pour améliorer la santé reproductive dans ces zones. Initialement planifié pour une durée de six mois (de juin à novembre 2024), le projet a été prolongé jusqu’en fin janvier 2025 afin de permettre une consolidation et le bon déroulement des activités afin d’assurer un meilleur impact.
Pour atteindre ses objectifs, plusieurs stratégies ont été mises en œuvre. D’abord, la cartographie des structures communautaires, la mobilisation des leaders communautaires, qu’ils soient religieux, coutumiers, jeunes ou femmes, a été essentielle pour promouvoir des comportements favorables à la SRMNIA/PF. Ensuite, un plaidoyer ciblé auprès des secteurs public et privé a permis de mobiliser des ressources et d’obtenir leur engagement en faveur du projet. Enfin, des activités de sensibilisation communautaire, telles que des dialogues intergénérationnels et des campagnes de communication, ont été organisées pour renforcer la participation et la prise de conscience au sein des communautés.
5- Projet de réduction de la morbidité et de la mortalité liée au cancer du col de l’utérus (CCU) dans le district sanitaire de Baskuy, commune de Ouagadougou
Le projet, porté par Médecins du Monde France (MdM-F), visait à réduire la morbidité et la mortalité liée au cancer du col de l’utérus (CCU) dans le district sanitaire de Baskuy. Cette maladie, qui est la première cause de décès par cancer chez les femmes au Burkina Faso, reste un défi de santé publique, aggravé par un dépistage limité et une faible sensibilisation des populations. La première phase du projet (2018-2021) a permis de dépister plus de 10 000 femmes et d’améliorer l’équipement des formations sanitaires. La deuxième phase, mise en œuvre entre 2022 et 2024, a introduit des innovations comme le dépistage communautaire actif, avec pour objectif principal de rendre les services de santé reproductive (SSR) accessibles, de qualité et adaptés à la demande des populations. Le projet s’appuyait sur des approches participatives, mobilisant les leaders communautaires (religieux, coutumiers, et associatifs) pour des activités de sensibilisation, de plaidoyer et de prévention, avec l’implication active des organisations de la société civile (OSC).